Les Nœuds
Attention : Chaque manip' et conseils dépendent du contexte, du matériel que l'on a avec soi, de son expérience, de sa maîtrise, du temps, de l'évolution du matériel etc …
Les manip' et conseils décrits ne sont que des exemples et doivent uniquement servir de support pédagogique pour réviser ce qui a été normalement déjà vu avec une personne encadrante.
Demandez toujours conseil à une personne encadrante avant de vouloir appliquer quelque chose lu ou vu sur internet (y compris sur ce site!).
Un nœud mal confectionné peut entrainer un risque vital ou des blessures, pour le grimpeur et l'assureur.
-> Les séances initiation du club sont justement là pour accompagner les nouveaux pratiquants et il est toujours possible de demander, un accompagnement, des informations, à voir (ou revoir) un des cadres du club lors des séances "escalade pour tous".
-> Les séances jeudis techniques sont l'occasion d'aborder ce genre de sujet sur des ateliers dédiés permettant de savoir quand utiliser les autres nœuds, les manipuler, les confectionner et les utiliser dans le contexte adapté.
Introduction
L'IMPORTANCE DE CONNAITRE ET VÉRIFIER SES NŒUDS D'ESCALADE
Les nœuds d'escalade sont très importants lors d'une ascension, permettant d'assurer les membres de la cordée et de réaliser des mouvements de corde. Chaque nœud a son utilité et sa spécificité, il est donc indispensable de bien les maîtriser.
Attention, chaque nœud d'escalade affaiblissant la corde, ils doivent être à chaque fois parfaitement réussis.
Les explications données ici ont une vocation éducative, mais ne remplacent pas l'avis et les conseils d'experts. Pensez à vous entraîner à réaliser les différents nœuds présentés et à répéter leur exécution pour vous assurer de les comprendre et de les maîtriser. En cas de doute, demandez conseil à un encadrant, vérifiez la bonne technique du nœud d'escalade avec lui ou venez aux "jeudis techniques".
QUELS SONT LES PRINCIPAUX TYPES DE NŒUDS D'ESCALADE ?
Chaque nœud d'escalade possède sa propre utilité et son usage polyvalent ou spécifique. Il existe 3 grands types de nœud d'escalade :
- Les nœuds d'encordement (nœud de huit,...)
- Les nœuds d'assurage et de blocage (nœud de cabestan, demi-cabestan, noeud de Machard, nœud de Prusik)
- Les nœuds de jonction (nœud de poing, tête d'alouette, nœud de pêcheur double)
Les nœuds d'encordement permettent de s'accrocher en toute sécurité, en attachant la corde au baudrier. Premiers nœuds appris en escalade, ils maintiennent le grimpeur en sûreté tout au long de son ascension, l'empêchant de chuter et supportant les chocs. Ils sont aussi appelés nœuds d'arrêt, empêchant la corde de filer dans un trou ou dans une poulie.
Les nœuds d'assurage et de blocage permettent d'assurer un grimpeur et de contrôler une descente en rappel. En général autobloquants, ils se font la plupart du temps autour d'un objet (mousqueton, corde, etc.).
Les nœuds de jonction permettent de rabouter (d'attacher) deux cordes entre elles, ce qui peut être très pratique en cas de corde cassée ou si les cordes sont trop courtes pour avancer sur la voie d'escalade choisie. Ils peuvent également permettre de fermer un anneau de corde, de cordelette ou de sangle.
Vous voulez savoir quel noeud sert à quoi, voici un document récapilatif très bien fait !
Vous trouverez dans ce PDF un tableau récapitulatif qui permet de regrouper les noeuds par fonction et qui permet aussi d'y retrouver des synonymes car certains noeuds sont appelés différemment selon le milieu d'activité...
Bonne lecture !
guide-noeud-amarrage-cordiste.pdf
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Nœud de huit (double)
Le nœud en huit (ou nœud de huit double) est le premier nœud à être enseigné aux débutants. Pourquoi ? Tout simplement parce que c'est le plus utile de tous les nœuds, le plus sûr pour l'encordement et le plus facile à vérifier. Trois raisons qui en font le nœud de base de l'escalade.
- En nœud d'encordement :
Sa confection est décrite ci-dessous dans le cas de son utilisation en nœud d'encordement. Il doit être réalisé près du baudrier pour ne pas gêner lors du mousquetonnage. Une fois réalisé le brin libre doit dépasser d'au moins la largeur d'une main (d'adulte). Si ce brin est trop long on peut confectionner un nœud de pécheur double pour éviter que le brin ne pende et vienne gêner encore une fois le mousquetonnage.
Prendre un longueur d'au moins 1mètre de corde et étalonner ensuite la longeur qui vous est utile pour toujours prendre la bonne longueur (la longueur d'un ou 2 bras, sa hauteur du coeur au sol... ou autre distance de repère qui vous servira pour les prochaines fois)
Repasser le brin libre dans la boucle.
À cette étape passez le brin libre sur les 2 pontets du baudrier (ou 1 seul sil n'y en a qu'un) pour s'encorder sur son baudrier...
Faire passer le brin libre sur le point à relier (baudrier, par exemple) et revenir passer dans la boucle.
Suivre à l'envers le trajet du brin sortant de la boucle
Un noeud correctement réalisé montre deux brins parallèles d'un bout à l'autre.
Il peut être réalisé avec une corde double. Cette méthode est très utile pour se vacher au relais par exemple. On obtient une boucle mousquetonnable très utile dans beaucoup de situations.
- En nœud de jonction :
Dans l'exemple ci-dessous on voit la confection d'un noeud en huit utilisé pour relier deux cordes dans le cas d'un rappel par exemple; même si ce n'est pas le meilleur noeud à utiliser dans ce cas là car il a la facheuse tendance à se coincer quand on veut récupérer la corde.
- En nœud de blocage :
Il peut être réalisé avec une corde double. Voir l'illustration ci-contre. Cette méthode est très utile pour se vacher au relais par exemple. On obtient une boucle mousquetonnable très utile dans beaucoup de situations.
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Nœud Demi-Cabestan
Ce noeud dont on voit la confection dans l'image ci-dessus est surtout utilisé pour assurer un second à partir d'un relais. On peut l'utiliser pour assurer un grimpeur en tête ou pour descendre en rappel (lorsqu'on a oublié ou laissé tomber son descendeur, par exemple). Il faut tout de même savoir qu'il présente l'inconvénient majeur de vriller fortement les cordes et de les user par frottement. Aussi son utilisation doit rester aussi rare que possible. Il peut être difficile à mettre en oeuvre par des débutants.
L'ouverture du mousqueton étant à droite passer la corde dans celui-ci d'avant en arrière
puis passer le brin libre à gauche de la corde.
Passer ensuite le brin libre de la corde dans le mousqueton d'arrière en avant.
On peut s'assurer qu'il est bien réaliser en tirant alternativement sur chaque brin. Ceci fait basculer le noeud en dessous et en dessus du mousqueton s'il a été correctement réalisé.
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Nœud de Cabestan
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Nœud de pêcheur double
C'est de loin le plus utilisé des noeud pour confectionner des anneaux de cordelettes pour Machard ou coinceurs. En fait c'est pratiquement le seul utilisé à cet usage. Il peut en plus être utilisé pour relier deux cordes bout à bout.
Il présente l'avantage d'être très sûr une fois serré et de prendre peu de place par contre sa forme symétrique fait qu'il se coince plus facilement que d'autres noeuds (noeud de rappel, noeud en huit de jonction) et de ce fait n'est pas utilisé pour relier entre elles deux cordes de rappel.
Certains guides de haute montagne lui préfèrent le noeud simple tricoté (identique au noeud de sangle mais réalisé avec une cordelette) car il utilise moins de corde tout en étant aussi solide et aussi fiable.
Le nœud de pêcheur double est facile à faire et à desserrer, du moment que le brin libre possède une longueur suffisante. Cependant, il est assez compliqué à bien confectionner, est très difficile à défaire si la corde a subi un gros choc, avec en plus une forte tendance à se bloquer, s'accrochant au relief...
(On peut aussi utiliser un demi-nœud de pêcheur pour réduire la longueur d'un brin de corde si celui-ci est trop long après un nœud, comme noeud d'arrêt après un nœud de huit.)
Comment faire un nœud de pêcheur double ?
- S'assurer d'avoir assez de longueur des deux cordes (15 cm – 20 cm),
- Les aligner en sens opposé (chaque extrémité pointant dans une direction différente),
- Faire deux tours avec un des brins autour de l'autre, en revenant à chaque fois vers l'intérieur,
- Passer le brin et à l'intérieur des 2 boucles créées et serrer,
- Recommencer avec le deuxième brin.
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Le nœud de poing
Le nœud de poing est un nœud de jonction qui permet de rabouter deux brins de corde. Aussi appelé nœud simple ou nœud de plein poing, c'est un nœud facile à réaliser qui, une fois serré, ne se desserre pas. Il est généralement utilisé en rappel lorsque la charge ne dépasse pas le poids de corps (environ 90 kg).
Egalement appelé "nœud de guide" ou "nœud de rappel", il est simple de confection et permet de relier ensemble les deux brins d'un rappel en toute sécurité. Pour cela toutefois il faut laisser au moins 30 cm de libre et serrer chacun des 4 brins séparément.
Sa forme asymétrique fait qu'il se coince beaucoup moins qu'un autre noeud de liaison (nœud en huit tricoté ou nœud de pêcheur double).
Toutefois, le nœud de plein poing peut glisser s'il est mal serré et, une fois mis sous charge, sera très difficile à desserrer. Ainsi, il n'est pas du tout recommandé comme nœud d'encordement.
Quand on réalise ce nœud d'escalade, il est recommandé de faire un deuxième nœud de poing et de laisser toujours au moins 10 cm de corde pour le sécuriser encore plus, sinon il reste très bien indiqué pour faire le fameux nœud de bout de corde.
Comment faire un nœud de plein poing ?
- Prendre environ 1 mètre de corde,
- Réaliser une boucle avec les deux brins (même corde ou deux différentes),
- Faire un nœud simple avec les deux brins en passant dans la boucle,
- Serrer le nœud de poing.
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Nœud de papillon
Le nœud de papillon, ou nœud de papillon alpin, ou nœud d'encordement, ou encore nœud de vire, est un nœud de boucle en milieu de corde réputé très sûr, utilisé en alpinisme et en spéléologie. Il peut aussi être utilisé en ajut, pour attacher deux cordes entre elles ou réaliser un anneau.
Nouage :
Une simple torsion à contre sens peut provoquer la réalisation du Faux nœud de papillon, aux propriétés fondamentalement différentes du nœud coulant, difficile de distinguer à l'œil du vrai nœud. Or, utilisé en ajut, le faux nœud de papillon se dénoue à une charge de 50 kg seulement.
Les méthodes de nouage décrites ci-dessous offrent l'avantage d'éloigner ce danger.
Réalisation en boucle
Réalisation de plusieurs boucles
Même méthode que pour la réalisation d'une boucle simple, avec les différences suivantes :
- Pendant la première phase, on ajoute autant de tours que de boucles supplémentaires.
- Pendant la deuxième phase, on attrape par-dessous tous les brins « du milieu », donc tous à l'exception des extrémités.
Réalisation de deux boucles tête-bêches (décoratif)
Même méthode que pour la réalisation d'une boucle simple, avec les différences suivantes :
- Pendant la première phase, ajouter un tour.
- Pendant la deuxième phase, attraper par-dessous un des deux brins « du milieu » ; fabriquer la première ganse du côté choisi et procéder à la phase trois sans modifier l'ordre de chevauchement des trois autres brins.
- Avec le brin du milieu restant, recommencer les phases 2 et 3 du côté inverse.
- Serrer lentement afin que le nœud se mette bien en place.
Sécurité
Le test de traction lente réalisé par le DPMC (Développement Promotion Métiers sur Corde) a montré un glissement limité.
De manière générale et quel que soit le nœud d'ajut, dès que la sécurité d'une personne est en jeu, il convient de laisser suffisamment de brin libre pour réaliser un nœud d'arrêt pour assurer la jonction.
Intérêt
Facile, voire ludique à réaliser, ce nœud économe en corde, se dénoue assez facilement.
Utilisation
-> En alpinisme, avant la généralisation de l'usage du baudrier, ce nœud était utilisé pour encorder en milieu de cordée. Il est utilisé par exemple pour les points intermédiaires d'une main courante, pour les nœuds de friction d'un encordement long en randonnée glaciaire, pour l'encordement en milieu de corde d'un troisième alpiniste.
-> En spéléologie, il est utilisé pour amarrer les points intermédiaires d'une corde de progression dans une traversée horizontale (main courante) exposée à un danger de chute.
Le nœud de papillon, qui est aussi un excellent nœud d'ajut, est recommandé pour isoler la partie endommagée d'une corde.
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La tête d'alouette
La tête d'alouette, ou nœud d'alouette, est un nœud de jonction très simple qui permet de relier deux sangles, d'attacher un anneau de corde avec une sangle, ou de rajouter une sangle d'auto-assurage sur un baudrier ou un mousqueton. C'est également le premier mouvement du nœud de Prusik.
L'inconvénient de ce nœud d'alouette est qu'il est fragile et qu'il fragilise beaucoup la corde, notamment lorsque, chargé, il repose sur la roche et subit des frottements répétés. C'est pour cela que la tête d'alouette n'est utilisée que pour assurer du matériel.
Comment faire un nœud d'alouette ?
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Réaliser une ganse et la passer autour de l'objet à relier,
-
Passer les deux brins à travers la ganse,
-
Serrer.
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Noeud Machard
Le noeud Machard est un autobloquant permettant de descendre en rappel en toute sécurité. Facile à confectionner (voir schéma ci-dessous) il se bloque lorsqu'on tire sur les deux boucles du bas. La main posée dessus permet de le faire glisser sur la corde lors de la descente. On nomme souvent machard le noeud français qui est cependant plus souvent utilisé.
Il doit être réalisé avec une cordelette d'au moins 6 mm de diamètre.
Le nœud de Machard est le nœud d'assurage autobloquant le plus connu, bloquant dans les deux sens, et qui permet de descendre en rappel auto-assuré. Très facile à faire et à déverrouiller, il est réalisé à l'aide d'un anneau de cordelette d'escalade (appelé ficelou), entouré autour de la corde. Plus le nœud de Machard sera serré, plus il va bloquer.
Comment faire un nœud de Machard ?
- Prendre le ficelou et l'entourer autour de la corde, avec le nœud vers la droite,
- Enrouler le ficelou autour des 2 brins de corde au moins 3 en évitant le chevauchement des tours,
- Passer le nœud et la boucle de la cordelette d'escalade dans un mousqueton de sécurité,
- Verrouiller le mousqueton.
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Nœud Français
Ce nœud est appelé nœud Français par la FFME. Il est appelé Machard en spéléologie. Il y a souvent des querelles de terminologie. Ce nœud autobloquant est utilisé en escalade, en alpinisme, en spéléologie et par certains cordistes pour réaliser un ancrage sur une corde. On le distingue du nœud de Machard simple (ou bidirectionnel) ou du nœud de Machard tressé. Il est parfois appelé "Machard français" car ce nœud a été inventé en 1961 par le grimpeur marseillais Serge Machard (1945-1963).
- Utilisation :
Le nœud français est un nœud autobloquant utilisé pour :
- S'auto-assurer sur la corde de rappel.
- Remonter sur corde fixe.
- Réaliser un mouflage.
- Avantages :
Il glisse sur la corde tant qu'il est tenu dans la main.
Il serre efficacement.
Il se débloque assez facilement, mais moins que le machard.
- Inconvénients :
Unidirectionnel. Il bloque dans un seul sens lorsque la boucle inférieure est mise sous tension et entraîne son serrage.
Réalisation
Il est classiquement réalisé avec une cordelette de 7mm (voire de 6 mm) qui passe 3-4 fois autour des brins du rappel.
La boucle inférieure repasse dans la boucle supérieure et est ensuite mousquetonnée.
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Nœud Français sur mousqueton
Il s'agit d'une variante du nœud français.
- Utilisation :
Le nœud français sur mousqueton est un nœud autobloquant utilisé pour :
- Remonter sur corde fixe.
- Avantages :
Se débloque plus facilement que le Français.
Meilleure prise en main pour une remontée sur corde fixe. Le mousqueton fait poignée. Attention, ce mousqueton ne doit pas servir à se vacher mais uniquement à pousser le nœud vers le haut.
- Inconvénients :
Unidirectionnel.
- Réalisation :
Il est classiquement réalisé avec une cordelette de 7mm (voire de 6 mm) passé plusieurs fois autour des brins du rappel et du mousqueton.
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Le nœud de Prusik
Le nœud de Prusik (ou de Prussik) est un nœud autobloquant qui permet de réaliser un frein sur une corde dans les 2 sens. Ce nœud a été inventé par Karl Prusik en 1931.
Comment faire le nœud de Prusik ?
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Passer le ficelou autour des deux brins de cordes et rentrer le nœud dans la boucle (ce qui crée une ‘‘tête d'alouette''),
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Continuer de faire tourner le ficelou autour de la corde et à l'intérieur de la boucle, avec 3 ou 4 tours,
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Tendre et rapprocher les boucles créées pour bien serrer le nœud de Prusik,
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Accrocher la boucle du ficelou sur un mousqueton de sécurité.
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Le nœud de mule
Le nœud de mule est un nœud très pratique, très facile à défaire, utilisé pour sécuriser un passage (à la fin d'une main courante) ou pour créer une clé de blocage et bloquer rapidement et temporairement un système d'assurage. C'est notamment un complément essentiel du demi-cabestan, permettant de le bloquer ou de le débloquer sous charge.
Lorsqu'il est utilisé en situation d'assurage, le nœud de mule permet de libérer la tête de cordée pour préparer un mouflage (technique pour hisser un autre grimpeur) ou pour bloquer temporairement un second en difficulté.
Comment faire un nœud de mule ?
- Si réalisé avec un demi-cabestan, vérifier que le nœud est bien vers le bas,
- Prendre la corde du bas et la basculer vers le haut pour créer une boucle (ici ‘‘demi-clé'')
- Avec la même corde, former une petite ganse (boucle) et la passer derrière le brin de corde en tension,
- Passer la ganse dans la demi-clé,
- Réaliser un nœud d'arrêt avec la ganse,
- Passer la boucle dans le mousqueton et le verrouiller.
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Le nœud d'arrêt
Le nœud d'arrêt est un nœud réalisé après un nœud d'encordement pour le sécuriser et l'empêcher de se desserrer tout seul. Il permet également d'ajuster la longueur d'un brin de corde trop long en le raccordant avec l'autre brin, évitant de gêner les mouvements du grimpeur.
Le nœud d'arrêt est en général doublé, pour plus de sécurité (attention le pas à pas montre que le nœud d'arrêt simple mais la photo en dessous montre bien un noeud d'arrêt double).
Pour faire un nœud d'arrêt double, c'est simple, il suffit de faire deux tours qui se croisent autour de la corde avec le brin restant, de le passer à l'intérieur et de serrer le nœud en tirant les deux extrémités.
A noter : Pour réaliser un nœud d'arrêt, on peut aussi faire un demi-nœud de pêcheur double.
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Nœud de Lapin
Le nœud à oreilles de lapin est un nœud de boucle utilisé en spéléologie. C'est une variante du huit double.
Le nœud est légèrement auto-répartiteur : les deux boucles inter-réglables (une s'allonge lorsque l'autre raccourcit) ont tendance à s'équilibrer lors d'une mise en charge.
Suivant les régions et l'usage, le nœud est aussi appelé « nœud de Mickey » ou encore « Bunny ».
Le noeud de Mickey ou Bunny est le noeud en Y standard, fiable dans toutes les situations. Il se contruit sur une base de noeud de huit. Parfois difficile à défaire, il a l'avantage d'être identifiable et vérifiable aisément.
Une façon simple d'avoir directement la bonne longueur de boucle pour trianguler un relais est de le "tricoter" sur place :
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Bonus :
Easter egg : le nœud de cravate ! :-)