Camp4

Le club emmène chaque année autant de jeunes qu'il est possible (selon le nombre d'encadrants disponibles) au fameux Camp4 en Isère à Pont en Royans ! 

Un séjour toujours riche en découvertes avec une "compétition" très amicale et avant tout festive et (très) sportive ! 

La genèse de CAMP4

Le concept de CAMP4 existe depuis plusieurs années maintenant. Comme l'explique Nils Guillotin, cadre technique à la FFCAM, "c'est Henri Luc Rillh qui l'a développé, au début à Fontainebleau, au nom de la fédération. En fait, il voulait vraiment s'inspirer du fameux CAMP4 historique du Yosemite, pour sa convivialité, son esprit de partage." Et c'est aussi ce qu'on retrouve à Pont-en-Royans, où le focus est mis sur le camp de base, qui est à la fois un lieu de vie et le point de ralliement pour toutes les activités offertes.

CAMP4, c'est donc un événement labélisé développé par la FFCAM, au départ à destination des jeunes mineurs des clubs. Mais petit à petit, les jeunes grandissant, il s'est ouvert à une plus large population et a essaimé dans le Vercors. C'est ce que raconte Romain Gendey, un des piliers de l'organisation : "On est rentrés d'un CAMP4 Bleau où on avait participé avec les gamins du club et j'ai appelé Simon Destombes, un copain guide qui habite la région, et je lui ai dit, il faut faire la même chose ici !". La machine était lancée, avec une première édition en 2015.

Un concept à la fois festif et pédagogique

"L'idée, c'était déjà de faire un événement dehors, avec une partie vraiment sur l'escalade", s'enthousiasme Romain Gendey. "Au début on n'avait même pas de bloc, comme on a maintenant sur le camp de base. Très vite, on s'est dit qu'il fallait à la fois étoffer les propositions. Le contenu sur les activités verticales et la dimension culturelle aussi. Dès le départ, on a proposé des ateliers parce que je trouvais que c'était vachement bien de pouvoir emmener les gens sur des spécificités auxquelles ils n'ont pas toujours accès. Par exemple les grandes voies ou le trad'."

Le soir, concerts, spectacles de cirque, projections et rencontres culturelles… Et la journée, place à la verticalité et au vertige. Outre les highlines tendues au-dessus de la Bourne, les participants pouvaient à leur guise découvrir un parcours de bloc urbain spécialement tracé dans la ville, se laisser tenter par du deep water en short à fleur, se challenger les biceps sur un contest de bloc… Ou encore s'inscrire à l'un de ces fameux ateliers proposés en extérieur.

Car le terrain de jeu exceptionnel du Vercors offre beaucoup de possibilités, depuis l'initiation aux grandes voies jusqu'à l'apprentissage des techniques de l'escalade traditionnelle (pose des coinceurs et escalade en fissure). Mais aussi la découverte des courses d'arête, le perfectionnement en falaise, le dry tooling, le bivouac en paroi ou encore les techniques de secours et de réchappe… "Ici, raconte Nils Guillotin, ce dont je suis particulièrement fier, c'est qu'au fil des années, on a vraiment peaufiné les ateliers. On arrive à amener entre 130 et 140 personnes par jour sur des ateliers en plein air encadrés. Donc c'est assez énorme."